Houssam, Koceila, Djura, Melha, Lhaj, et Yanis, tous la vingtaine, vivent en Kabylie. Pour les besoins de ce film ils réactualisent des morceaux choisis de l’oeuvre de Kateb Yacine dans le village de Timzrit. Du poème « Nedjma, le poème ou le couteau », à des passages du roman Nedjma, en passant par des extraits du « Cadavre encerclé » et quelques extraits de « Mohamed prends ta valise ». L’oeuvre de Kateb tel un polygone étoilé se dessine grâce à la bonne humeur de la jeunesse algérienne d’aujourd’hui, en français, algérien et en tamazight. Mahfoud Lakroune, comédien fétiche de Kateb Yacine, supervise ce travail d’actualisation. Après tout un riche échange autour de questions essentielles, dans une Algérie en pleine révolution, un nouveau regard sur l’Algérie et le Maghreb se dessine. La façon dont le passé et le présent s’enchevêtrent et comment ils se nourrissent l’un l’autre font avancer le récit. Alors que les algériens scandent Harraga, jeunesse sacrifiée le destin atypique du dramaturge Kateb Yacine et de l’Algérie s’expose.